Quand les femmes dirigent, les performances s’améliorent !

Quand les femmes dirigent, les performances s’améliorent !

Adama Bah by GENEVIÈVE CHASSÉ portraits (1) (1).jpg26 mai 2023

Le travail d'Oikocredit pour promouvoir la diversité des genres et le leadership des femmes attire l’attention ! FinDev Gateway, une plateforme de connaissances pour la communauté mondiale de la microfinance et de l’inclusion financière, a récemment interviewé notre analyste de la performance sociale, Adama Bah.

"Pour ces organisations dont la clientèle est essentiellement féminine, il est important que les femmes occupent des postes de décision" affirme-t-elle.

Adama explique la disparité des approches autour du leadership des femmes et de la diversité des genres au sein de nos organisations. "Certains partenaires d'Oikocredit comprennent parfaitement l'importance du leadership des femmes et de la diversité des genres, tandis que d'autres ont davantage besoin d'être convaincus." ajoute-t-elle.

"Le cas échéant, nous cherchons à sensibiliser sur l’importance de la diversité au sein de la direction des prestataires de services financiers (ou de toute autre organisation, d'ailleurs). Nous pouvons nous appuyer, par exemple, sur des études concrètes montrant les effets positifs de la diversité des genres en termes de performances financières et commerciales.”

Depuis 2010, Oikocredit évalue et suit les organisations partenaires sur la participation et le leadership des femmes, parmi d'autres indicateurs clés. “L’utilisation d'indicateurs de genre nous permet d'intégrer ce sujet dans les échanges avec nos partenaires et ainsi de mesurer les changements" rappelle Adama.

Le leadership des femmes contribue à centrer davantage les organisations sur la clientèle, à réduire le risque de portefeuille et à améliorer la productivité et la fidélisation des employés, et bien plus encore” , ajoute-t-elle.

Soutenir l'autonomisation des femmes par l'inclusion financière

Lors de l'entretien, Adama met également en avant des exemples de notre travail en Amérique latine, aux Philippines et au Ghana. Dans ces pays, Oikocredit a soutenu l'inclusion du genre au niveau des politiques et des produits. 

En Amérique latine, nous avons formé le personnel de quelques partenaires des secteurs de la microfinance (inclusion financière) et de l'agriculture à la mise en œuvre de la méthodologie du système d'apprentissage par l'action en matière de genre (Gender Action Learning System, ou GALS).

De même, aux Philippines, nous avons soutenu le renforcement des capacités. Grâce à notre projet “Lutter contre les inégalités de genre dans la finance responsable” (Bridging the Gender Gap in Responsible Finance), nous avons assuré la formation du personnel et des client(e)s des institutions de microfinance, soutenant ainsi l'autonomisation économique par une sensibilisation accrue aux déséquilibres entre les genres au sein de la famille.

Au Ghana, nous travaillons en partenariat avec Plan International Canada et Plan Ghana dans le cadre du projet “Innovation des femmes pour des entreprises durables” (Women's Innovation for Sustainable Enterprises, ou WISE). Il vise à aider cinq organisations à mieux prendre en compte les questions de genre. Nous y parvenons principalement en développant des produits financiers qui tiennent compte de la dimension de genre et qui répondent aux besoins des femmes entrepreneures.

Vers les objectifs de développement durable des Nations Unies

Le travail d'Oikocredit contribue aux Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, en particulier à l'ODD 5. Ce dernier vise à faire progresser l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes et des filles.

Oikocredit fournit des crédits, des fonds propres et un renforcement des capacités à des partenaires travaillant dans les domaines de l'inclusion financière, de l'agriculture et des énergies renouvelables pour soutenir les personnes à faibles revenus. Nous travaillons actuellement avec plus de 350 prestataires de services financiers en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes. 

Vous pouvez lire l'intégralité de l'interview sur le site de FinDev.

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