Albina: une vie professionnelle réussie, malgré de lourds revers

Albina: une vie professionnelle réussie, malgré de lourds revers

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Permettez-moi de partager avec vous quelques moments dans une ferme des environs de Cochabamba, en Bolivie. L'an dernier, j'y ai fait la connaissance d'Albina, la fille d'une famille indigente de fermiers.

Permettez-moi de partager avec vous quelques moments dans une ferme des environs de Cochabamba, en Bolivie. L'an dernier, j'y ai fait la connaissance d'Albina, la fille d'une famille indigente de fermiers.

Alhoewel men dat niet zou vermoeden, wanneer ze ons meeneemt naar haar stallen met 52 koeien, achter haar mooie huis te midden 9 hectare landbouwgrond. Ja, ze heeft goed geboerd, geeft ze toe. En ze is ook heel fier dat haar 4 kinderen allemaal hebben kunnen studeren. Haar oudste zoon is veearts geworden, de jongste beëindigt binnenkort zijn studies als boekhouder, vertrouwt ze ons toe met twinkelende ogen.

Et pourtant, qui le soupçonnerait tandis qu'elle nous montre ses étables qui abritent 52 vaches, derrière sa belle maison au milieu de 9 hectares de terrain agricole ? Oui, elle s'en est bien sortie, reconnaît-elle. Elle est aussi très fière que ses 4 enfants aient tous pu faire des études. Son fils aîné est vétérinaire, le plus jeune termine bientôt ses études de comptabilité, nous confie-t-elle, les yeux étincelants.

Mais sa situation n'a pas toujours été aussi florissante, loin s'en faut, raconte-t-elle un peu plus tard. Tout ce que nous voyons ici, elle l'a construit de ses propres mains. Il y a des années, elle vivait dans une très grande misère et son mari s'était rapidement adonné à la boisson : elle n'a jamais pu compter sur lui pour subvenir aux besoins du ménage, bien au contraire. Elle en a d'autant plus apprécié le soutien de la Cooperativa Integral de Servicios Cochabamba qui, à l'aide d'argent d'Oikocredit, fournit assistance à des personnes dans la situation d'Albina.

"Je ne me souviens pas du nombre de prêts que j'ai reçus de la coopérative", raconte-t-elle en riant, "il doit bien y en avoir eu une vingtaine." Elle se souvient encore très nettement de son premier emprunt, en 1988: elle avait bénéficié non seulement d'un prêt mais aussi d'un encadrement dans les soins à prodiguer à ses premières vaches laitières.

Malgré de nouveaux revers, de santé cette fois, Albina n'a jamais laissé tomber les bras. Soutenue par sa foi, elle a, emprunt après emprunt, développé son entreprise au point de pouvoir maintenant, après 30 ans de dur labeur, nous faire visiter une magnifique entreprise d'agriculture et d'élevage.

Pensez-vous qu'Albina mérite un crédit? et avec elle, quantité d'autres personnes comme elles? N’hésitez pas alors: 

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