Premier investissement d’Oikocredit en énergie renouvelable au Guatemala

Premier investissement d’Oikocredit en énergie renouvelable au Guatemala

Ixtal hydropower plant - San Marcos, Guatemala 1.jpgmercredi 14 décembre 2016

Oikocredit, Triodos Investment Management et la banque guatemaltèque Grupo Financiero de Occidente (Fidosa) se sont unis pour financer à hauteur de 8,2 millions USD deux petites centrales hydroélectriques situées à Nuevo Progreso, dans le département de San Marcos au Guatemala.

Ixtal et Xolhuitz sont des centrales « au fil de l’eau », c’est-à-dire sans bassin d’accumulation, avec un faible dénivelé et un important débit. C’est le débit même de la rivière qui est partiellement utilisé pour produire de l’énergie électrique. Avec une puissance installée de respectivement 1,6 et 2.2 MW, ces deux centrales produiront ensemble l’électricité nécessaire à 3.280 familles. Chaque MWh produit par ces centrales permettra d’éviter, en moyenne, l’émission de 0,6 tonne de dioxyde de carbone : un petit pas de plus vers la réduction de l’empreinte énergétique mondiale ! 

Saviez-vous qu’en 2014, 52% de l’électricité produite au Guatemala l’a été à partir d’énergies renouvelables ? Parmi celles-ci, la production hydraulique était la plus importante, à côté de la biomasse et de l’énergie géothermique. Le Guatemala s’engage résolument dans la voie de la production d’énergie propre et l’augmentation de sa capacité de production d’énergie renouvelable réduira, à terme, les prix de l’électricité.

Avant de co-financer ce projet, Oikocredit et Triodos Investment Management ont mené une solide étude d’impact environnemental : en effet, les deux centrales sont situées sur la même rivière, dans des zones qui servent principalement pour la culture du café – et social : les emplois générés par la centrale ont profité à la population locale. Un bel exemple de la rentabilité à la fois écologique et sociale que recherche Oikocredit dans les projets qu’elle sélectionne.

Si la croissance économique du Guatemala se maintient à un bon niveau depuis 2011, sur le plan social, le pays fait face à une situation difficile : les inégalités de revenus sont criantes, le chômage et le sous-emploi restent très élevés et l’illettrisme concerne le quart des adultes. Plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté et le taux de malnutrition est parmi les plus élevés au monde. En outre, le pays fait face à la violence générée par le crime organisé et les narcotrafiquants. En investissant dans ce projet de petites centrales hydro-électriques, Oikocredit contribue ainsi à l’amélioration de la qualité de vie des habitants du Guatemala. 

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