En ces temps turbulents la vision et la mission d'Oikocredit sont fondamentales. « Nous rêvons d'une société mondiale plus juste, dans laquelle les ressources sont partagées de façon solidaire, où tous les hommes sont responsabilisés de façon à pouvoir faire leurs propres choix et vivre dans la dignité. »
Comment pouvez-vous y contribuer ? Voici quelques exemples qui montrent comment un investissement d'une partie de votre épargne avec Oikocredit peut changer la vie des gens.
Investir avec Oikocredit, c'est investir dans l'Homme !
Genevieve Zamble a 49 ans. Son mari est ouvrier du bâtiment. Ils ont six enfants et six petits-enfants. Depuis deux ans, Geneviève est cliente de l'un des partenaires d'Oikocredit en Côte d'Ivoire : la Compagnie Africaine de Crédit (CAC). Elle vend du manioc moulu (placali), des piments et des petites aubergines jaunes sur le marché.
En 2018, elle a reçu un prêt de 200.000 XOF (300 €), à rembourser sur 8 mois. Auparavant, elle devait collecter le manioc moulu tous les jours dans le village. Grâce au microcrédit, elle peut désormais acheter des fournitures supplémentaires toutes les deux semaines. Comme Geneviève le dit elle-même : « Maintenant que j'ai de l'argent, je peux acheter plus de marchandises à un prix moins élevé. Je fais plus de profits et je peux économiser de l'argent ».
L'employé de la coopérative de crédit perçoit les remboursements du prêt chaque semaine. Geneviève ne doit pas aller au CAC, l'employée vient voir les clients au marché. Ainsi, les clients peuvent rester à leur stand et ne perdent pas un temps précieux. Geneviève dit : « Avec l'argent que je gagne, je m'occupe de mes enfants et petits-enfants. Nous avons utilisé l'argent supplémentaire pour acheter du ciment afin de construire notre maison ».
Gopi est un client de Fourth Partner Energy, l'un des partenaires d'Oikocredit. Gopi a emprunté 120 000 INR (environ 1 500 €) à la communauté de son village de Ghans pour acheter une pompe à énergie solaire. Le gouvernement a financé 75 % de l'investissement.
Gopi cultive de la goyave, de l'arachide, du blé, des graines de moutarde et de la citrouille indienne. La ferme est la seule source de revenus de sa famille. Gopi est marié et a trois enfants et sept petits-enfants. Toute sa famille travaille la terre, parfois aidée par des ouvriers et des voisins. Les maisons des agriculteurs se trouvant dans le village, les voisins se relaient pour patrouiller la nuit sur le terrain afin de surveiller la pompe à énergie solaire et d'empêcher les vaches ‘sauvages’ de piétiner leurs cultures.
Gopi déclare : « J’ai une très bonne expérience avec la pompe solaire. J'ai un meilleur revenu maintenant. Je suis heureux de tout mon cœur. »
Oui, je veux soutenir des personnes comme Gopi
Je m'appelle Gladys Arcos, je suis née à Calacalí, j'ai 43 ans et j'ai deux enfants. Je suis en affaires depuis 25 ans.
J'ai commencé avec un prêt de 4.000 dollars (environ 3300 €) de Cooprogreso pour acheter du bétail et améliorer mon commerce de nourriture street food. C'était il y a dix ans et depuis lors, j'ai continué à m’étendre petit à petit, grâce à Cooprogreso. Plus tard, j'ai pris un prêt plus grand pour acheter un petit terrain. Je vendais dans la rue avec une charrette à bras et depuis 5 mois, j'ai mon propre bâtiment avec un magasin. Grâce à l'aide de Cooprogreso, je vends aussi d'autres choses, comme la panela, et je fais du commerce en gros et au détail.
Grâce à ces prêts, j'ai pu acheter du bétail et j'ai donc un revenu régulier. Cela permet à mon fils de continuer à travailler et à étudier, et je subviens aux besoins de ma famille. Les prêts m'ont également aidé à éduquer mes enfants.